Pratiques d’élevage et mobilité en Mongolie aux périodes actuelles et anciennes : approche géo-satellitaire et isotopique à haute résolution

Projet
Asie
Appel à projets 2016

Porteur du projet :         Sébastien LEPETZUMR 7209 – 

Co-porteur du projet :    UMR 7204 – Aurélie COULON 

                                       UMR 7209 – Antoine ZAZZO

UMR associées :               

Etudiant recruté :            Nicolas LAZZERINI

Période & durée du projet : 2016 – 2019

Zone géographique du projet : Mongolie

 

Présentation de votre projet :

Ce projet vise à progresser dans la compréhension des pratiques d’élevage et de la mobilité des troupeaux en Mongolie aux périodes actuelles et anciennes. En Mongolie, les troupeaux sont rarement gardiennés en continu, ce qui rend un suivi humain difficile et nous nous appuierons sur une approche intégrée de suivi des troupeaux par GPS et d’analyse isotopique de leurs tissus (poil, corne, dents). Nous concentrerons nos efforts sur un terrain, l’Altaï mongol, dans lesquels notre équipe dirige ou participe déjà à des fouilles. Le travail portera essentiellement sur douze animaux (chèvres, moutons et chevaux) appartenant à trois familles d’éleveurs et équipés de colliers GPS depuis juin 2015 (pour voir les premiers résultats: www.mission-archéologique-française-en-mongolie.fr). La confrontation des données isotopiques avec un suivi satellitaire permettra de répondre aux questions suivantes : (1) peut-on déceler la mobilité par l’outil isotopique? Un changement d’alimentation imposé par l’éleveur (comme un affouragement hivernal par exemple) est-il identifiable ? Si oui, quels sont les traceurs les plus pertinents et quelle est leur sensibilité? (2) La qualité de l’enregistrement dépend-elle du type de tissu analysé ? De l’espèce étudiée ? (3) Peut-on mettre en évidence des préférences alimentaires ou des utilisations différentes des zones de pâturage pour des animaux d’un même troupeau (au sein d’une même espèce ou entre des espèces différentes)? Les données acquises sur ce référentiel nous permettront d’étudier la variété des provenances des équidés mis au jour dans les tombes et l’évolution des pratiques de nomadisation entre l’âge du Bronze (début du 1er mill. av. n.e.) et la période Türk (fin du 1er mill. ap. n.e.).

 

Résultats espérés :