Statut des équidés dans la Perse antique. Approches archéozoologique et morphométrique

Porteur du projet :         Marjan MASHKOUR - UMR7209 / AASPE

Co-porteur du projet :    UMR7205 / ISYEB - Raphaël CORNETTE

Etudiant recruté :           Azadeh MOHASEB

Période & durée du projet : 2018 – 12 mois

 
Présentation du projet :

Le site de Shahr e  Qumis au nord Est de l’Iran dans la province de Semnan, connu aussi sous le nom grec de Hacatompylos, fut la capital de la dynastie des Parthes au 2e siècle BCE. Alexandre le grand s’est arrêté dans cette cité vers 330 BCE. Le site fut investi archéologiquement dans les années 1960 par des archéologues anglais. Le matériel archéozoologique que nous proposons d’investir dans le cadre de ce projet provient de structures architecturales à caractère funéraire. Des milliers d’ossements d’équidés ont été colléctés et correspondent à des squelettes souvent entiers d’équidés. Ces restes sont conservés aujourd’hui au British Institute à Téhéran. Nous avons travaillé sur cet assemblage de manière prélimianire et avons collecté suffisement de données biométriques sur les ossements post-crâniens et crâniens pour pouvoir avancer qu’il existe au moins 2 équidés différents (Cheval et âne) et d’autres morhotypes intermédiaires, qu’il est difficile de distinguer entre les probables hybrides (mules) et les possibes hémiones, qui devaient être abondants dans les environs.  L’enjeu de cette étude est de définir avec précision l’identité de ces équidés et corréler ensuite cela au contexte archéologique afin de comprendre le statut de ces animaux et la raison de ce dépôt massif de carcasse d’équidés. Notre but premier est donc d’utiliser les outils morphométriques pour approfondir nos premières identifications et caractériser la population équine de cette cité antique. Le matériel de Shahr e Qumis est unique dans toute cette partie de l’Orient et mérite une attention particulière tant pour les dimensions historiques et archéologiques que pour les aspects méthodologiques liées à l’archéozoologie et la morphométrie géométrique que paléogénétique.

Résultats espérés :

Les résultats attendus sont :

1)    la disctiction spécifique des équidés possiblement présents sur le site de Shahr e Qumis et notament pour les spécimens intérmédiaires.
2)    la comparaison des résultats obtenus sur les dents et sur les restes post-crâniens
3)    la comparaison fonctionnelle pour les différents taxons/morphotypes qui pourra ensuite nous guider vers le mode de vie de l’animal et ses éventuelles utilisations.